Carnaval du Soleil

(1983 – 1990)

Musique thème du Carnaval

par Éval Manigat (arrangements)

Carnaval du Soleil 83, rue St-Denis et ses trois fondateurs, Julien Reiher, Louise Matte et Jacques Charbonneau.

Après la première édition 83, Jacques Charbonneau, accaparé par son poste à la direction du centre Copie-Art, se retire de l’organisation et revient en 84 à titre de performeur dans son projet multimédia Arcane 12.
Julien Reiher sera invité à maintes reprises dans les autres éditions à titre de musicien avec son groupe UMOJHA.

Louise Matte assumera tour à tour le rôle de directrice, conceptrice et coordonnatrice de l’événement avec quelques présences à titre de musicienne.

8 années de festivités

300.000 visiteurs

100+ groupes musicaux

Plus de 200 artistes

Plus de 80 partenaires

Financement

Le Carnaval du soleil (1983-1990) s’est défini dès la première heure comme un festival des arts de la rue, incorporant tour à tour performances, installations, danse, sculpture et peinture en direct tout en gardant la section musicale axée sur la World musique, terrain peu médiatisé dans les années 80s.

Le but durant toutes ces années a été de « booster » la visibilité des groupes locaux en leur offrant une scène sur laquelle s’exprimer. Peu d’endroits en 1983 accueillaient les musiciens du monde, à part la Carifête et le Balattou.

Dès 1983, les Foufounes électriques, ont introduit le collectif PDG (Pedneault, Desautels, Gaudreau) et le phénomène de la Peinture en direct à Montréal. Par la suite, le Carnaval du soleil invitera PDG et ses amis à maintes reprises. Au cours des années défileront tour à tour danse africaine traditionnelle, danse actuelle, performance picturale sur un char renversé, installation poétique Jean Cocteau, sculpture in vivo etc…Transformer la rue en un vaste théâtre de création, telle était notre vision.

Au début, les promeneurs découvraient le Carnaval du soleil au hasard de leurs pas. Par la suite, grâce aux médias traditionnels et aux radios communautaires, la popularité du festival s’agrandit et les gens se déplaceront dorénavant pour aller voir un bon show estival peuplé d’inattendus intéressants.

Dans les premières années du Carnaval du soleil, nous pourrons compter sur les radios et les journaux communautaires qui diffuseront l’événement. Les journaux à grand tirage (la Presse, le Devoir, Journal de Montréal, the Gazette) s’y intéresseront par la suite. Les commanditaires privés (Molson, Air Canada, Hydro-Québec) et publics (ministères fédéraux et provinciaux) seront aussi de la partie.

Le premier Carnaval en 1983 relativement modeste, se financera en partie avec la location des kiosques d’artisans. Nous aurons ensuite le soutien des institutions publiques à travers différents programmes d’emploi, de soutien au multiculturalisme, Conseil des arts du Canada etc…Finalement, la popularité grandissante du festival attirera les commanditaires privés.